Description
Et si Louis Blanc, intellectuel majeur du XIXe siècle, l’un des pères du socialisme français, avait quelque chose à nous dire sur la loi Hadopi ?
Et si Francis Lalanne, chanteur et poète engagé, ajoutait 150 ans plus tard que l’art est un “droit de l’âme” ?
En 1848, les enjeux d’Hadopi étaient déjà posés. Preuve en est cette réédition d’un texte fondateur de la liberté de création et du droit d’auteur.
Extrait : « La propriété de la pensée ! Autant vaudrait dire la propriété de l’air renfermé dans le ballon que je tiens dans ma main. L’ouverture faite, l’air s’échappe ; il se répand partout, il se mêle à toutes choses : chacun le respire librement. Si vous voulez m’en assurer la propriété, il faut que vous me donniez celle de l’atmosphère : le pouvez-vous ? Aux partisans du droit de propriété littéraire, nous demanderons d’abord, avec M. Portalis : qu’entendez-vous par une pensée qui appartient à quelqu’un ? Cette pensée vous appartient, dites-vous. Mais avec dix livres, peut-être, on a fait toutes les bibliothèques qui existent ; et ces dix livres, tout le monde les a composés. »
Auteurs : Louis Blanc, Francis Lalanne (préface), Dominique Sagot-Duvauroux (annexe de la version numérique).
Edition établie par Mathias Daval.
L’introduction et la préface sont publiées sous Licence Art Libre 1.3 (LAL 1.3) | (c) Alternatives Economiques pour l’annexe numérique.
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